biografia

Dès l’âge de 4 ans, Léa met le pied à l’étrier. Vingt-trois ans plus tard, elle fait irruption dans le monde du rejoneo, apportant une touche personnelle à ce bel art équestre. Née dans une famille de cavaliers à Nîmes, aux portes de la Camargue, dans une région où les traditions équestres et taurines sont omniprésentes, Léa grandit parmi les chevaux, toros et gardians.

C’est sur son cheval camarguais qu’elle participe à des concours de travail et de dressage à l’issue desquels elle remporte de nombreux trophées. Son moniteur se rendra compte rapidement de ses dons : « Elle sait comme d’instinct. Le Cheval, elle le respire ».

Ses efforts et son sens de l’observation mêlés à une forte intuition et une immense sensibilité l’emmèneront à toujours repousser ses limites et à acquérir une vraie compétence dans l’art du dressage. Une série de rencontres la rapprochent du monde du toro bravo et de l’équitation torera: une d’entre elles donnera un tournant décisif au destin de Léa : le seigneur de cet art, le centaure, le poète de la Marisma, D. Angel Peralta.

Les années d’expérience et de triomphes du maestro lui permettront de déceler rapidement le talent de la jeune française. Il lui propose alors, de façon spontanée, de rejoindre ses installations et d’intégrer son équipe de dresseurs au rancho El Rocio à la Puebla del Río (SEVILLE), oú paissent ses toros bravos et ses chevaux « cartujanos ».

D. Angel Peralta, le précurseur, le rénovateur du rejoneo actuel… croit en Léa et va faire d’elle sa disciple, l’ héritière spirituelle de cet art, que durant des décennies, grâce à son talent, sa passion et son travail ininterrompu, il n’a cessé d’affiner et de perfectionner!

Son diplôme de biologiste en poche, Léa devient andalouse. C’est sous le regard critique et bienveillant de son mentor que pendant quatre ans, à raison de 10 heures par jour, la jeune française dresse ses propres chevaux, parfait sa tauromachie, forge son style, conforte sa personnalité au contact des vaches et des toros, tout en continuant à travailler les chevaux de l’élevage des frères Peralta .

Quatre ans de sacrifices et de travail acharné, pour enfin en octobre 2010, récolter la récompense tant attendueet connaître les premières émotions de la présentation en public.

Les dés sont lancés, et Léa Vicens devient officiellement Torera à Cheval. Après une première saison de rodage, elle accomplit une saison 2012 des plus prometteuses (27 corridas, 60 oreilles et 10 queues.), faisant l’unanimité des professionnels et de la presse spécialisée, qui remarquent et ne tarissent pas d’éloges sur l’équitation, la toreria et l’élégance de cette jeune française.